Vegetational zones on the southern slopes of Mount Cameroon

Summary

1. The geology, soils, climate and levels of human interference of the southern part of Cameroons Mountain are briefly described.

2. On the basis of topographical features and changes in the degree of biotic interference, ten vegetational zones are recognized. The vegetation of each of these is briefly described.

3. The floristics of the ten zones are discussed. Above the forest the Compositae and Gramineae are consistently well represented. Within it there is less tendency for any family to predominate but there are many Orchidaceae and (near the foot of the mountain) many Rubiaceae.

4. The affinities of the vegetation are discussed. Common lowland species form an important part of the flora only near the foot of the mountain. Higher up affinities with the vegetation of several distant areas of Africa are stronger. The affinity with the vegetation of Eastern Africa and that of the nearby island of Fernando Po is pronounced at all levels. A strong affinity with the vegetation of an inland highland area in the same part of West Africa seems to occur only in the case of the Bamenda Highlands.

5. The relationships between the zones are considered. The views ofRichards (1963b) seem to be supported except that a distinction between the forest-derived grasslands and the non-forest derived grasslands between them and the “Paramo” zone seems desirable.

6. A more objective approach to inter-zone relationships employing principal component analysis of presence-and-absence data for each zone proved of little value—presumably because of the variation in floristic richness on the mountain.

Sommaire

1. Nous traitons en bref du côté sud du Mt Caméroun en décrivant géologie, sols, climat et degrés d'intervention humaine.

2. En nous fondant sur des caractères topographiques et sur des modifications causées par l'intervention biotique, nous admettons l'existence de dix zones végétatives et nous donnons une description de la végétation de chacune.

3. Nous examinons la floristique des dix zones. Au-dessus de la forêt, sont bien et conséquemment représentés les Compositae et les Gramineae. Au dedans de la forêt, les familles tendent moins à la prédominence, mais il y a beaucoup d'Orchidaceae et (au pied de la montagne) beaucoup de Rubiaceae.

4. Nous examinons les affinités de la végétation. Les espèces ordinaires des terrains bas constituent une partie importante de la flore seulement auprès du pied de la montagne. Plus haut, les affinités sont plus fortes avec la végétation de plusieurs régions africaines éloignées. Sur toutes les zones, il y a une affinité prononcée avec la végétation de l'Afrique orientale et avec celle de l'île toute proche de Fernando Póo. A l'intérieur montagneux et dans la même région d'Afrique occidentale, il paraît qu'il y a une affinité forte seulement avec la végétation des montagnes de Bamenda.

5. Nous avons considéré les rapports entre les zones. Les opinions deRichards (1963b) paraissent être bien appuyées, excepté qu'il serait à souhaiter qu'une distinction soit faite entre les prairies qui sont dérivées des forêts et celles qui ne sont pas dérivées des forêts, ainsi qu'entre elles et la zone de «Paramo».

6. Une approche plus objective des rapports des zones entre elles, où une analyse de composantes principales («principal component analysis”) de données de présence-et-absence pour chaque région a été employée, s'est montrée de peu de valeur—probablement à cause de la variation dans la richesse floristique de la montagne.