Measurements of the polarization of a plane platinum electrode in nitrobenzene solutions are presented and discussed. The supporting electrolyte concentration is made to vary between 10−1 M and a value lower than 10−6 M; the highest resistivity value (2×108 Ω cm) of the studied solutions was imposed by the experimental procedure. Concentric spherical electrodes have also been studied. The polarization-current density curves do not vary with the electrolyte concentration or nitrobenzene resistivity. The electron-transfer mechanism is not modified in high resistive media. The influence of spacing on the polarizations of two plane parallel electrodes set very close to each other is investigated, too. The polarizations are found nearly constant and thus independent of the amount of free ions in the volume of liquid between the electrodes, even when it is theoretically too low to establish the voltage drop at the interface. The results indicate a strong interaction of the electrode reactions at such low spacings and the formation of ions from the weakly ionized impurities of nitrobenzene.
La polarisation d'une électrode plane, de platine poli, plongée dans du nitrobenzène est mesurée en fonction de la résistivité de la solution. On fait varier la concentration en électrolyte support de 10−1 M à moins de 10−6 M. La résistivité maximum (2×108 Ω cm) des solutions étudiées est fixée par la méthode expérimentale. On étudie également une électrode d'argent et des électrodes de géométrie sphérique.
Les caractéristiques densité de courant-polarisation sont trouvées indépendantes de la concentration en électrolyte ou de la résistivité du nitrobenzène. Le mécanisme du transfert électronique à l'électrode n'est pas modifié aux résistivités élevées.
La polarisation d'électrodes planes, parallèles, très proches l'une de l'autre, est étudiée en fonction de leur écartement. Elle est trouvée pratiquement indépendante de la quantité d'ions libres disponibles entre les électrodes, même lorsque celle-ci est théoriquement insuffisante pour causer la chute de tension à l'électrode. Ce résultat est attribué à la présence d'impuretés faiblement dissociées qui constituent un réservoir très important d'ions susceptibles de contribuer à la formation des doubles couches. On montre également qu'il y a une forte interaction entre les réactions sur chacune des électrodes quand la solution devient résistante.