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Le gisement du Pech de l'Azé IV. Note préliminaire

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Bulletin de la .Société préhistorique française, tome 72, 1975, Etudes et Travaux

Le gisement du Pech de l'Azé IV Note préliminaire

par François Bordes (*)

A une centaine de mètres à l'Est de l'ouverture de la grotte dite Pech de l'Azé I, dans une ligne de falaise orientée vers le Sud, et que longe la route de Sarlat à Carsac, se trouve un abri complètement effondré, qui a reçu le nom de Pech de l'Azé IV. Quand, le jour de Pâques 1952, D. de Sonneville-Bordes et moi-même explorâmes cet endroit, rien n'indiquait la présence d'un gisement, sinon la morphologie de la falaise. Un sondage nous fit rapidement découvrir quelques outils moustériens. Trop occupés par les Pech de l'Azé I et II et l'abri Caminade, ensuite par Combe-Grenal, nous confiâmes un sondage plus étendu à B. Mortu- reux qui, de 1953 à 1956, poussa, avec l'autorisation de S. Blanc, alors directeur des antiquités préhistoriques, une tranchée dans ce qui est maintenant les carrés N16 à F16. Cette tranchée indiqua l'importance du site, mais M. Mor- tureux, très pris par son métier de dentiste et arrêté par d'énormes blocs d'effondrement, ne pût continuer ce difficile gisement.

En 1970, les fouilles au Pech I et II, à Combe- Grenal et au Roc-de-Combe étant achevées, nous pûmes reprendre la fouille avec une équipe nombreuse. Cette fouille n'est pas terminée, mais devant l'importance des résultats déjà acquis, il nous semble qu'une note préliminaire s'impose. Les études de sédimentologie (H. Laville) et de palynologie (Mlle Paquereau) sont encore incomplètes. La faune a été déterminée par F. Prat. Mais si bien des détails restent à préciser, nous ne pensons pas que la stratigraphie subira de grands changements dans le futur, ni la détermination des industries.

Stratigraphie

Elle est difficile, principalement en avant, où d'énormes blocs, restes du toit de l'abri, ne per-

(*) Laboratoire de Géologie quaternaire et préhistoire, associé au C.N.R.S., n° 133, Institut du Quaternaire, Université Bordeaux I.

mettent pas de suivre certaines couches. La puissance totale est d'environ 6 mètres à l'endroit le plus épais, contre la falaise.

Les couches Al à D (voir schéma stratigra- phique, tableau 1) sont extrêmement pauvres. Al, végétalisée, a donné une petite lame de silex calcédonieux, un nucleus atypique, un racloir, et des débris de poterie datant pour la plupart du Moyen Age, bien que certains remontent peut- être à l'Age du Fer. A2 est faite de sable brun et d'éboulis et n'a donné qu'un éclat. В et C, de même nature, ont donné quelques traces de Moustérien. Dans toute une partie de la fouille, ces couches sont remplacées par de gros blocs éboulés, écroulement final du toit. D est une couche sableuse rougeâtre, avec éboulis, un peu plus riche. E est encore pauvre, et de même nature.

La couche suivante, F, riche en menus éboulis en arrière, en éboulis de taille moyenne en avant, a été divisée semi-artificiellement en 4. Elle renferme du Moustérien de tradition acheu- léenne, assez abondant. Sous F4 se place un ravinement qui par endroits plonge en poche dans les couches sous-jacentes.

Il est probable que les couches A à F correspondent au Wtirm II.

La couche G pose un problème. Avant de connaître l'existence de ravinements à la base de F4, nous l'avions, d'après l'industrie trouvée, rattachée au Moustérien de tradition acheu- léenne, et donc au Wtirm II. Mais, en dehors de l'endroit où existent des poches, elle est presque stérile, et nous pensons aujourd'hui qu'elle représente la fin du Wtirm I. La sédimentologie semble parler dans le même sens.

Hl et H2 sont pauvres, faites de sable avec éboulis épars. Elles ont donné peu d'outils. Il et 12 sont de nature différente : faites de menus éboulis, parfois fortement concrétionnées, elles ont livré (12 surtout) un magnifique et riche Moustérien typique. Jl est une couche pauvre,

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