1963 | OriginalPaper | Chapter
Cathodes thermoélectriques pour tubes hyperfréquences
Author : J. P. Freytag
Published in: Microwaves
Publisher: Macmillan Education UK
Included in: Professional Book Archive
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On sait que les performances des tubes hyperfréquences sont etroitement liées a la densite fie courant que fournit la cathode [1]. La densité du courant de saturation d’une cathode thermoélectronique est une fonction exponentielle du rapport entre le travail de sortie et la température (loi de Richardson Dushman). Pour augmenter cette densité de courant, on peuth priori augmenter la temperature ou diminuer le travail de sortie, Or, pour un matériau donne, la température de regime ne peut pas être augmentée indéfiniment [2], car la vitesse d’évaporation du matériau de cathode croit aussi d’une manière exponentielle, ce qui diminue la durée de la cathode et risque de produire des courts-circuits entre les électrodes du tube. D’où 1’intérêt de choisir des matériaux réalisant un compromis entre l’émission thermoélectronique et la vitesse d’évaporation. On connait surtout deux familles de cathodes techniques réalisant un tel compromis: les cathodes à oxydes alcalino-terreux et les cathodes à réservoir de baryum. Comme l’on sait, le travail de sortie de ces cathodes varie avec les conditions de préparation, les conditions de fonctionnement (régime continu ou puisé) et les conditions d’ambiance (gaz rési-duels) [3], [4]. On se propose ici d’examiner le comportement de certaines cathodes de ces deux familles, dans des conditions de fonctionnement voisines de celles des tubes hyperfréquences, dans le but d’obtenir des densites de courant aussi élevées que possibles.